Le lancement des nouvelles montres connectées ouvre pour les services d’assistances des assureurs santé et dépendance un champ des possibles important. Dans la course aux services, la possibilité au travers d’un outil aussi banalisé qu’une montre au poignet et permettant de suivre les constantes vitales des populations les plus à risque offre une réponse crédible au besoin de sécurité de ces populations et des aidants.
Prenons le cas des personnes âgées seules à leur domicile, cet outil sera en mesure de capter le rythme cardiaque de son propriétaire et de prévenir les secours en cas de tachycardie, d’ACFA1 ou de crise cardiaque. En effet, chaque minute est vitale dans la prise en charge et l’atténuation des séquelles. Dans le cas d’une chute, la mesure de l’accélération subie par la montre permettra la mise en relation avec les enfants, par exemple, qui pourront dans ce cas prévenir les secours ou se déplacer si besoin. L’assisteur peut intervenir en position centrale dans ce dispositif et être l’interlocuteur direct et unique de la personne. Dans ce cas ce sera à lui, en fonction des réponses ou de l’absence de réponse, de prendre la décision de l’intervention des secours.
Une autre des utilisations possibles via la géolocalisation est de permettre de retrouver les personnes souffrants d’Alzheimer et s’échappant de leur domicile ou de leur établissement. Elles représentent en effet 15 % des disparitions signalées en France2. Les maladies neuro-psychologiques constituent une part prépondérante des assurés en dépendance.
1 arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire.
2 cf. le reportage Grand Angle de BFM TV du 07/11/2013.